À chaque jour son nouveau dossier dans ces élections de la Fédération Ivoirienne de Football. Après la suspension du processus électoral dans la nuit d'hier à aujourd'hui, le Président de Bafing, Sinani Dosso a tenu a exprimé sa pensée sur son compte Facebook. Pour lui, les Présidents de clubs devaient accepter la proposition de la FIFA et aller aux votes.
Quand est-ce que les élections présidentielles de la Fédération Ivoirienne de Football auront lieu, voici une question qui fait partie du football ivoirien depuis bientôt 2 ans. Avec des rebondissements à chaque reprises, certains acteurs du football dont le Président de l'actuel deuxième de Ligue 1 préfèrent aller aux urnes. Là où la FIFA n'a plus de pouvoir.
Déclaration de Sinani Dosso
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Le 26 février 2022, lorsque le CONOR n’a pas réussi à faire passer l’article sur le parrainage proposé par la FIFA, j’avais dit à mon secrétaire général, que le texte que nous venions d’adopter allait être rejeté par la FIFA.
Je lui ai donc demandé de s’abstenir de voter car nous ne sommes pas sorties du piège.
Sur les 80 membres actifs présents ce jour, seul l’Entente Sportive du Bafing s’était abstenu.
Tous les autres clubs, y compris ceux qui sont supposés soutenir officiellement la candidature de Drogba ont voté oui.
Ont-ils vraiment bien compris, bien analysé l’enjeux pour leur champion. Aucun d’eux n’a osé prendre la parole ce jour.
Les autres présidents, n’ont-ils pas fait attention aux injonctions voilées, aux courriers tintés de menaces et aux pièces tendues ?
Ce texte a donc été voté à 100% des 79 membres actifs qui ont exprimés leur vote.
Aujourd’hui, la FIFA nous ramène à nos copies.
Sans procès d’intention, c’est son droit.
Que faire maintenant, comment sortir de ce bourbier ?
Ma proposition est simple.
Chers présidents de clubs, la FIFA, veut nous imposer son texte.
Nous n’avons pas de moyens rapides pour nous opposer à elle directement sur ce terrain.
Sachons utiliser notre force pour sauver notre football, pour sauver notre honneur et celui de la nation.
Acceptons la décision de la FIFA, et allons aux élections pour mettre fin au mandat du CONOR et revenir à la normalité.
Nous comprenons tous et savons tous de quoi il s’agit
Le but ultime de ce combat est de doter notre fédération de précédent de notre choix
Allons à l’essentiel, la force de la FIFA s’arrête aux portes des urnes.
Notre arme, c’est notre bulletin de vote.
Si nous ne prenons pas cette voie, tout le pays va en pâtir. L’organisation de la CAN peut être mise en danger.
Restons calmes unis et efficaces.
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