L’avenir du football féminin ivoirien se joue maintenant. Avec des joueuses de plus en plus prometteuses, la sélection ivoirienne profitera très bientôt. Malgré les difficultés auxquelles font face les joueuses, l’espoir d’un avenir meilleur demeure. Mariame Evane Diarrassouba nous a accordé une interview pour parler de sa situation. La jeune ivoirienne s’est exprimé sur la saison à venir, la sélection, son avenir et bien d’autres faits importants.
Présente toi au public
Je
suis Diarrassouba Mariame Evane, j’ai 19 ans et je joue en Guinée
équatoriale avec le club de Malabo Kings au poste de milieu
offensif.
Ton parcours
J’étais en centre de formation à Bonoua. Vu qu’il n’y pas d’équipe féminine qui participe à un championnat là-bas, j’ai intégré l’équipe de Ange FC de Port Bouet. Après quelques matchs, le club de la Guinée Equatoriale est entré en contact avec mon Manager et j’ai accepté de signer une saison avec l’équipe.
Qu’est-ce qui a déterminé ce choix et comment se passe ton intégration
En Guinée Equatoriale, le football féminin est plus considéré. En Côte d’Ivoire, il y a moins d’implications et souvent les championnats ne vont pas à terme.
Mon intégration a été un peu difficile au début, vu que c’est l’espagnol qu’on parle ici. Mais maintenant, je suis bien intégré.
Tu estimes que le football féminin n’est pas assez respecté, que faut il faire alors ?
Pour moi il faut qu’il organise un bon championnat. C’est à dire qu’on commence et termine toutes les journées. Il faut faire la promotion et revoir les salaires des joueuses. Par exemple, au Maroc, c’est la fédération qui paye les joueuses chaque fin du mois, ils font un virement.
Comment entrevois tu la saison à venir ?
Nous préparons les qualifications de la Ligue des Champions en ce moment. Après avoir terminé l’année dernière dans le dernier carré, il est clair que nous sommes attendues.
Tes objectifs collectifs et individuels cette saison ?
Au
plan collectif, c’est de se qualifier pour les phases de
poules dans un premier temps. L’objectif
final, c’est le trophée, sans oublier le championnat
national.
Au plan individuel, je
veux être la meilleure joueuse de l’équipe.
Tu as donc la sélection en ligne de mire ?
Oui, bien sûr !
La coach Clémentine Touré t’a déjà contacté ?
Non pas encore.
Tu trouves cela injuste ?
Non pas injuste. Je pense que je dois montrer encore plus pour la convaincre. Et cette saison, je compte le faire. Je me suis bien préparée et chaque occasion sera un moyen pour moi de plus prouver.