21 NOVEMBRE 2024 10:50:24am
Image Le Foot

Les gros challenges, voilà ce qu'attend le Président de la Fédération, Yacine Idriss Diallo. Près d'un mois après sa victoire aux élections, Idriss Diallo est au cœur des débats. Journaliste Ivoirien, Lakoun Marcel Ouattara est connu dans le monde du football ivoirien pour être un grand activiste du football féminin. Le fondateur de L'ONG Footeuse a décidé de donner son avis sur la victoire d'Idriss Diallo. 


Pour réussir, il faut se donner les moyens nécessaires. Dans le football, les dames sont souvent peu considérées. On a tendance à dire que c'est un métier d'homme. Pour l'un des hommes les plus populaires du football local, l'amélioration des conditions des joueuses et des sélections féminine changera si le Président écoute et innove. 

« Le football féminin Ivoirien aura des lendemains meilleurs si le nouveau Président accepte le changement, les critiques et innove. D'abord il faut augmenter les subventions des clubs de D1 et fixer une subvention pour les clubs de D2. Il faut penser aussi à créer une division régionale car les clubs féminins poussent actuellement.

Ensuite il faut s'occuper des sélections nationales (A, U17, U20 et U23). Pour la sélection A, la vitrine du football féminin ivoirien, il faut de la rigueur, un nouveau staff technique qui va reconstruire cette équipe car nous avons manqué 3 CAN d'affilée et ça n'honore pas la Côte d'Ivoire. »


Le Président de l'ONG Footeuse a aussi ajouté la raison déterminante qui a contribué a la victoire du candidat de la Team Rassembler pour Développer. 

« Les Présidents de clubs ont simplement cru en son projet. Et aussi ils font confiance à l'homme. »


Conscient du travail à mener d'Idriss Diallo et aussi de son appel à travailler avec ses adversaires, Lakoun Marcel estime que les 2 perdants de l'élections pourraient se joindre à Idriss Diallo si le projet de ce dernier allait dans leurs visions.

« Pour ma part je pense que pour l'instant, le nouveau président doit d'abord poser ses bases, lancer les grands travaux de son mandat, et si cela sied aux deux autres, ils pourront accepter de l'accompagner. Tout est une question de vision et si la vision du nouveau président va dans leur sens, je ne vois pas pourquoi ils vont refuser d'aider le football ivoirien.

Il n'y a pas de guerre dans le football ivoirien, Il n'y a que des conflits d'intérêts entre quelques personnes. Le football ivoirien se limite-t-il à quelques personnes ? Non. »